vendredi 4 septembre 2009

Moi






Bien, je vais continuer sur ma lancé pour en finir avec la modalité qu'est la présentation.
Je me prénomme donc Romain, je suis d'origine Française (enfin... Bretonne surtout, ne pas confondre). J'ai été élevé à Angers, jolie ville se situant juste à la frontière de la Bretagne... (Exil quand tu nous tient). Je me suis rattrapé cette année en retournant me purger les poumons de l'air marin du Pays.
J'ai vécu un parcours scolaire des plus typique, et je suis fier d'avoir fait parti de la première session des STG, spécialité succédant aux STT.
Mon parcours semblait tracé dans l'univers des Entreprises, de la bureautique. Avec une option communication et gestion des ressources humaines, j'ai décroché un accès au DUT Gestion des Entreprises et Administrations. En continuant je me réservais la possibilité de grandes écoles de commerce, ma maman bossant à l'ESSCA, je savais parfaitement à quoi m'attendre et avais largement de quoi me préparer.
Bien entendu, c'était sans compter sur mes amours du départ concernant le Droit et qui me soufflaient à l'oreille de faire avocat.
La justice m'intéressait au plus haut point, l'idée de défendre les blessés de la vie me séduisait. On me faisait souvent (on continue par ailleurs) remarqué mon charisme et mes talents d'orateurs. Moi qui avais été un éternel timide, toujours à l'affût du regard des Autres, Autres qui me paraissaient toujours plus imposant que ma personne, le Lycée m'avait fait prendre ma revanche.
Le Destin en a décidé autrement, mes envies de "petits garçons" sont soudainement remontées à la surface, et ne me lâcheraient plus.
C'est arrivé en fin de mon année de Seconde. Je me suis posé la question de savoir quelles seraient les caractéristiques de mon futur métier qui me combleraient. Le fait de travailler derrière un bureau, enfermé entre quatre murs m'est apparue comme une chose d'inconcevable... De plus, m'ouvrant toujours d'avantage aux autres, j'ai remarqué que, désormais, j'avais un besoin important de contact avec autrui. Je me suis alors jeté dans la partie "plein air" des métiers de justice à savoir : la Police Nationale.
Mes amours pour l'équitation m'avaient déjà effleuré la pensé avec des idées de Garde Républicaine mais mon désir d'action et de contact avait pris le dessus et je m'orientais donc vers le bitume avec, toujours dans un coin de mon esprit, mon idée première d'avocat, conservée bien au chaud.
C'est quand survinrent les évènements du CPE que je ne puis me détaché de ces fonctions de Policier. J'ai constaté que l'Homme avait besoin d'être encadré, j'ai assisté aux débordements avec consternation, les gens profitaient de la situation, faisant souvent subir à d'autres personnes le fruit de leurs actes malveillants. Les voitures brûlaient, les magasins étaient pillés, les dégradations des biens publiques et surtout des biens privés m'ont démontré tout l'intérêt de la voie que je venais, résolument, de choisir pour mienne. Je ne pouvais m'empêché de penser aux gens qui tenaient tel ou tel magasin brûlé, à ceux qui avaient été violenté pour avoir tenté de s'interposer voulant sauver ce qu'ils avaient galéré à payer, à ceux qui subissaient, sans n'avoir rien demandé. Ceux là, il fallait les aider et il fallait que je participe à leur protection future.

Je tiens à être un maillon de cette chaîne de sauvegarde qu'est notre Police.
Les temps se sont calmés. Certains de mes amis ont opté pour le même choix. Mon goût pour le social s'accrut en même temps que mon amour pour l'uniforme et les valeurs que cela représentait à mes yeux. La discipline, l'ordre, la protection, l'assistance, la dévotion... J'ai aimé mon drapeau tricolore comme jamais je m'étais cru capable de l'aimer. J'étais fier de le voir flotter, aussi fier que de voir le Gwen ha du.
C'est dans ces périodes que je me suis mit à définir ma vie future avec précision. Il était claire que je vivais pour la République et les Hommes qui, eux mêmes, vivaient en son sein. Ma vie serait utile et je prenais la décision de Servir les valeurs en lesquelles je croyais depuis longtemps.

Mais voilà que l'on me fit douter.

Si j'aimais autant l'ordre, pourquoi ne pas allier le tout et intégrer la Gendarmerie ?
Cela remettait en cause pas mal de mes choix. J'y ai beaucoup réfléchit. Finalement, l'envie du sacrifice aux Couleurs prenant le pas sur tout le reste, je pris la décision radical de tenter l'armée de Terre. Je ne me rendais pas compte que je m'éloignais de mes envies de départ, de mes vraies valeurs. Je postula pour le grade de Sergent, sous officier donc. La procédure fut très rapidement mise en place. Entre ma première et ma terminale, je fis une Préparation Militaire Supérieure. J'y subi tout ce que le bidasse de base subissait... en pire évidement. Le but étant de faire royalement comprendre que ce n'était pas un taf de "troufion". J'ai douté là bas. Me rappelant que je vivais à la base pour la Loi... Mais les joies que l'on y rencontre sont aussi grandes que les galères et les souffrances (Physiques et morales). Je me suis rattaché à ces points positifs, comme je le fais toujours.
C'est les larmes aux yeux que nous nous sommes tous quitté... Une fois de retour dans la vie civile... j'ai de nouveau douté de ce choix... me rappelant que je n'avais jamais douté pour ce qui était de la Police. Cependant, ma place en Ecole Nationale des Sous Officiers d'Active étant déjà gagnée, je prenais le risque de regretter.
Aussi j'y suis allé.

Je m'y suis vu confronter au pire des choix qui ne me fut jamais donné de faire. En effet, je fus déçu, déçu du comportement de ceux qui se devaient être des exemples, déçu du rôle que nous tenions, déçu d'avoir attendu autant d'une administration qui, finalement, ne me donnait pas ce que je voulais. Je fus déçu de constater qu'il n'y avait pas besoin d'être patriote, ordonné, discipliné pour être militaire, déçu de constater que ma moralité ne collait pas du tout avec celle de ce milieu. Déçu d'être déçu, déçu d'aimer ce que je faisais mais pas le contexte. Déçu de plein de choses dont mon inutilité. Cette période a eu le mérite de m'ouvrir les yeux quand au véritable sens de ma vie. Mais le choix était (et l'est toujours un peu) douloureux. J'y avais trouvé un chez moi, une seconde famille, et... d'autres choses qui m'étaient difficile de quitter. Je ne signa donc pas de contrat de 5ans et quitta les rangs sous les yeux ahuris de mes chefs qui ne comprenaient pas ce choix aux vues de mes résultats.

Il m'arrive encore aujourd'hui de regretter. Je l'ai dit, j'ai une tendance à ne me souvenir que des bons moments, et Dieu sait que les meilleurs moments de ma courte vie, je les ai passé là bas, avec eux, eux que j'ai quitté. Les pires moments aussi... mais ça, c'est une autre histoire.

Cependant, quand je détourne le regard du passé pour venir les poser sur le futur que je me suis choisi, je suis content. J'ai été pris comme Adjoint de Securité de la Police Nationale. Mon contrat avec la Préfecture de Police est déjà signé depuis plus d'un mois et j'ai rencontré des collègues géniaux ! Je suis finalement revenu aux sources avec, en plus, une bonne expérience qui a fortement participer à faire de moi la Personne que je suis aujourd'hui...
Je suis fier, de pouvoir me dire "Policier", pouvoir me dire "Servir" et surtout, pouvoir avoir l'honneur, de goûter aux joies du sauvetage de nos concitoyens. Je peux, enfin, être en accord avec moi même, et ça, c'est la meilleur chose qui soit.

Là ? Je suis tranquille, j'attends mon intégration de l'ENP (qui ne devrait plus tarder selon les dires du ministre et de la DRRF), j'aime toujours autant mon Drapeau et ma République, je suis toujours motivé pour plonger dans les crasses du métiers (je ne suis pas naïf), et je veux plus que tout, mettre la main à la pâte pour ce qui est de protéger !

Je suis enfin en fonction et en harmonie avec mon taff, quelques projets perso' motivants dont le concours Gardien qui arrive à grand pas.

6 commentaires:

  1. J'attends moi aussi ton intégration à l'ENP \o/ ( pas pour me débarasser de toi... quoi que... =D )
    Oui Breton, not français u_u

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  2. Mais je m'en doute bien ! Tu sais que je pense aussi me débarrasser de toi avec cette incorpo ? La vie est bien foutue quand même :)

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  3. oué et moi jme debarasse de personne dans l'affaire^^

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  4. ben c'est sûr que tu devras encore supporter Kami... Quand à moi, ça sera peut être même pire si je squate de temps à autre (et vis vers ça )

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  5. Rooh mais non vous m'aimez avouez le =D
    Oui je réagis 6 ans après, et alors ? =3

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  6. Ton temps de réaction est assez en accord avec tes capacités intelectuelles je trouve (me voila fiché quand à ma franchise xD) Sinooon, moi je n'avoue rien du tout =)

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