mardi 29 juin 2010

rédac'

Le policier est il un citoyen comme les autres ?

Citoyen, terme désignant les gens participant à la vie d’un État, le peuple, sans aucune distinction permettant ainsi d’établir une égalité d’un point de vue nominatif. Cela a commencé à être mis en place en 1789 avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ET du Citoyen. Par opposition à la structure hiérarchisée de la population précédant la première république, cette pyramide au sommet de laquelle l’on retrouvait la noblesse suivit de la bourgeoisie et dont la base était constituée du Tiers État. Le peuple était composé des Sujets du rois, forme de servitude abolie par la création de cette République et le remplacement de ce terme par celui de Citoyen.
Les Citoyens, premiers acteurs de la vie politique du Pays avec leur pouvoir de décision transparaissant par ce Droit inaliénable qu’est le droit de Vote.

Le Policier est il un citoyen ?

Oui, c’est un fait, le policier appartient à ce peuple formé de citoyens. Il possède lui aussi le Droit de vote ainsi que d’autres fondamentaux.
Individuellement, il n’est pas diffèrent des autres et possède les mêmes devoirs, doit autant respecter les lois que n’importe lequel d’entre le commun des mortels et peut revendiquer, lui aussi, le respect de ses Droits qui transparaissent dans la DDHC, l’une des premières sources du Droit en France.
Il peut participer et s’investir dans la vie politique, il peut jouir d’une vie qui lui est propre, il peut investir dans des biens qui lui appartiendront, à le droit à la protection de la République mais se doit, en échange, de la respecter.
Le policier en tant qu’Homme peut être considéré comme tel mais il ne faut pas oublier le prix de son engagement.

Le policier est il un citoyen ordinaire ?

Non, le policier n’est pas un citoyen ordinaire. En embrassant cet uniforme, il a fait voeux d’embrasser des obligations complémentaires. En plus de celles qui découlent des devoirs d’un Citoyen normal et qui permettent à l’Homme de vivre en communauté, le policier, en tant que représentant de la République se doit de respecter celles qui font de lui un Républicain exemplaire.
Pour cela, l’homme de Loi, se doit d’être irréprochable devant cette dernière. Il n’a le droit à aucune erreur car la moindre entacherait son corps d’appartenance tout entier. Quand le Policier devient tel, il se doit de fusionner une partie de son individualité dans la masse du corps de la Police représentante directe du pouvoir de la République. Donc, de ce fait, chaque faute commise aura une répercussion sur sa condition de Citoyen et celle de Policier.
Un homme ou une femme engagé sous les couleurs d’un pays est son représentant, l’uniforme confère une autorité que le Citoyen lambda n’a pas, il confère le pouvoir de faire appliquer les lois, le pouvoir de faire d’une communauté, une communauté viable au travers de l’application des décrets, des lois, arrêtés qui régissent cette dernière.
De ce fait, le policier doit être un exemple de conduite car il est dépositaire de l’autorité publique.
En plus du respect du Code civile, code pénale... Chose qui incombe à tous, le policier doit se soumettre à un code de déontologie, au Règlement intérieur de la Police Nationale (RIPN) et au Règlement Général d’Emploi de la Police Nationale (RGEPN). Ces différents recueils de règles se doivent d’être respecté en permanence par les personnels de cette administration. Les femmes et hommes qui œuvrent sous cet uniforme connaissent ‘la double sanction’ en cas de faute.
Une sanction, comme pour tous les citoyens, sera prononcée par une juridiction (civile ou penale en fonction de l’infraction en question) et une seconde sera prononcée par l’Administration elle même qui, grâce à ses outils investigation que représente L’inspection générale des services (IGS pour la Préfecture de Police) ou l’IGPN (Inspection Génrale de la police nationale pour le reste du territoir), sera à même d’effectuer une enquête interne sur ses propres effectifs.

Toutes ces responsabilités, ces devoirs, font du policier quelqu’un d’engager personnellement. Il ne peut se soustraire à cela, c’est ce qui fait de lui un Citoyen Modèle, un citoyen à même de faire appliquer les lois et d’être représentatif de l’image de la République.

dimanche 27 juin 2010

...

L'Homme n'a jamais été aussi grand qu'à genoux devant la République

samedi 26 juin 2010

résultats

Votre moteur : la passion des débuts

Le premier mot sur la page blanche, le premier rayon du soleil, le premier baiser… Les débuts vous enivrent. Il y a dans cette passion l’espoir renouvelé qu’avec le projet du moment, vous pourriez obtenir le parcours sans faute qui mène à la réussite parfaite. Un peu à la manière de l’enfant qui, recommençant un cahier tout neuf, a l’illusion qu’il ne sera entaché d’aucune rature, ni de mauvaises notes. Car, contrairement aux velléitaires, vous finalisez tous vos projets.

La passion des commencements renvoie à l’envie de vivre, elle a quelque chose à voir avec l’idéal. En cela, elle est un excellent moteur existentiel, à condition d’accepter la possibilité de l’erreur, de la faute ou de l’échec. Sinon, elle revient à confondre moi idéal et idéal du moi. Et cette exigence d’excellence devient alors le symptôme d’une terrible peur d’aller dans la vraie vie. Une vie ontologiquement marquée par la faille, le manque, l’imperfection.

Votre famille vous a-t-elle laissé le droit d’être simplement humain, faillible, ou bien vous a-t-elle condamné à l’infaillibilité ? Comprenait-elle des personnages flamboyants, romanesques, qui ont nourri vos fantasmes en entreprenant et réussissant des projets fous ? Le regard de vos parents ne s’attardait-il que sur les réussites ?

Comment ralentir : en acceptant le fait que vous ne pouvez pas être héroïque tous les jours. Et aussi en posant sur les gestes simples du quotidien un regard plus attentif et plus tendre. Revenir à l’instant présent pour le vivre pleinement dans son corps, dans son esprit et dans ses émotions peut aider à lui donner une saveur nouvelle. Pour mieux cerner vos fragilités affectives et narcissiques, vous pouvez aussi tenter de répondre à ces deux questions : « Qui est-ce que je veux épater ? Qui suis-je sans projet ? »

jeudi 17 juin 2010

Cavalier


Une partie de moi dépourvue de son grand amour... L'équitation...
Ma Moitié me manque... Mais y penser me flingue.

dimanche 13 juin 2010

Alors ?


Je me souviens parfaitement de ce coucher de soleil... A l'époque il sonnait un peu comme une libération, il avait un goût de délivrance...
Aujourd'hui, je me dis qu'il aurait plutôt dû avoir les senteurs du manque...

Ma Personne

samedi 12 juin 2010

H


On commence à bien connaitre.

Pour eux
mais aussi pour Nous.

Senteur


Cette odeur qui s'accroche aux vêtements, qui retourne les estomacs, qui tient éloigné... Cette odeur qui, même annihilée persiste à s'accrocher à nos esprits, nos narines...

Time

Désormais, c'est moi qui impose mes propres règles.

Je le sais, je risque mais drôle d'impression que celle de se sentir vivre quand une situation peut basculer à tout instant...


L'accrochage, nous sommes verrouillé.

ça suit, ça suit, ça ne lâche pas, ça vocifère, ça demande notre participation.



Participons.



Six lettres...






La fièvre grimpe, scandale, prise à témoin, regards...

La chaleur augmente, le coeur bat très vite mais le sang reste froid.

Impassibilité, allure constante tranquille... Ne jamais courber l'échine.
Calculs... Téléphone, collègues, uniformes, sortie, clients, circulation, menottes, moyens de défense...
ça va vite mais c'est très lent.

jeudi 10 juin 2010

Elles


Ma première rencontre avec les prostituées avait un gout de découverte, de curiosité. On en entend beaucoup parlé mais cela ne va pas généralement voir plus loin.
Tournant sur BB, je ne pouvais pas vraiment me faire une idée. Là bas, la plupart des "commerçants" sont des Travestis ou des mecs ( vous me direz... sur le fond c'est un peu la même chose). Aussi, j'ai du attendre avant hier pour rencontrer les vraies de vraies, celles qui parlent de leurs activités comme d'un véritable métier.
Nous étions trois dont deux effectifs féminins, trois jeunes.
Moi et ma collègue ads étions grillés. Nous avions l'age des enfants de l'une, "vous pourriez être mes enfants"... L'autre nous faisait savoir que les affaires allaient mal... c'est vrai, ce sont les premières touchées par la crise. "On se passe des petits plaisirs dans ces cas là". Sa "collègue" avait les yeux qui brillaient... "Vous êtes trop beaux !", "Oh mon dieu, vos Yeux sont magnifiques !",... En racontant ça, certains y ont vu une séduction active... Je ne pense pas. Simplement qu'il est vrai que nous devions formé un trinôme un peu "spécial", jeune, intéressé, sans préjugé...

Elles étaient contentes de pouvoir parler de cette manière, tranquillement,... J'avais l'impression de rencontrer deux vieille copines... Nous étions "la police" et pourtant aucune barrière ne s'est dressée entre elles et nous.
Nous nous somme enquis de leurs problèmes potentiels, si elles n'étaient pas sujets à des agressions, des menaces où autre...
C'était deux femmes comme les autres, respectueuses au possible, sans préjugé aucun,...

J'ai beaucoup apprécié cette prise de contact...

mardi 8 juin 2010

Je suis le seul capable :

_Oublier un chargeur plein sur une chaise...
_Oublier ma casquette pro au mess...
_Oublier la radio au poste de garde...
_Oublier mes fiches de maraude dans la salle de repos...
_Avoir un polo aussi chiffonné oO" ( Je suis en train de le mater en ce moment et je me dis que je suis dans la mouise...)
_Me payer une crise de fou rire devant une personne dépendante de notre aide ( on a tous une manière d'évacuer le stress... )
_Oublier de rendre mon arme...
_Me balader avec des munitions de guerre sans le savoir...
_De serrer pendant plus de 30 secondes la mains d'un contaminé qui ne veut plus me la lâcher (sans gants ... évidement) ...
_Payer les embrassades d'aux revoirs à un foyer microbien (je ne m'étais bien évidement pas rendu compte que c'était un sdf... )
_D'attirer une épave (quoi que... non, je pense qu'on y est tous passé, surtout la gente féminine)


Bref

lundi 7 juin 2010

Susceptible ?


Je crains fort que oui.

Je l'ai toujours été et je pense que je n'ai pas vraiment envie de changer...

Imbu de moi même ? Certes, je le pense (mais en avoir conscience fait il que je le suis vraiment ?)...
Je sais me remettre en question, je sais même reconnaitre mes torts et pire (mais depuis peu (hum) ) je sais m'excuser.

En fin de compte, une vérité demeure, on me vexe facilement. C'est fou ça oO. Pourtant j'y travaille hein ? Je fais ce que je peux... Mais non, ça reste, ça demeure, et je me sens attaqué sur des détails parfois complètement nazes (il faut le dire).
J'ai pris aussi conscience du simple fait que, parfois, la personne en face n'avait même pas compris ce qu'il ne fallait pas dire u_u.
'Puis je me vexe aussi des silences, des actions... En fin de compte je peux interpréter assez facilement une attitude (et le fait que je me plante rarement participe grandement à cet automatisme qu'est le boycotte pur et simple ).
Évidemment, il arrive que je me goure, mais là, bon courage pour me le faire admettre =/ (là idem, j'en ai conscience (hum hum) ).

Alors je persiste et signe.

Je devrais écrire un livre : mille et une façons de vexer Romain (lol). De plus, je suis rancunier, alors ça n'aide pas... Même si cela me coûte de sacrifier une personne, je le fais si jamais ça perdure car, à chaque fois, ça me travaille et m'énerve ( si si, je peux être énervé ).
Je le sais, c'est la culture de la simplicité... mais il y a tellement de choses plus graves sur lesquelles se prendre la tête... Tellement de drames, d'ignominies... Cela ne me sert à rien de gaspiller mon temps. J'aime pouvoir avoir l'esprit un minimum en paix et Dieu sait qu'avec le boulo ce n'est déjà pas toujours simple.

Je passe bien la moitié de mon temps personnel à repenser à ce que j'ai vu dans la journée. Ressasser certaines images, certaines paroles, certaines actions... Personnellement ça me suffit.

Alors oui, je suis gamin, sympa, enjoué, optimiste, de bonne humeur (pour vous). Mais pensez vous une seule seconde que je vais vous balancer ce que j'ai sur le coeur quand ça concerne des sujets auxquels vous ne savez rien...
Je pense, je m'imagine, je digère, j'en vomis et j'en chiale de "ça", de cette indifférence de plus en plus flagrante, de ces histoires morbides et sanglantes, de ces putains d'images.
Parce que j'en ai conscience, je ne permets pas à autrui de m'assiéger. J'ai de l'auto dérision, mais il ne faut pas en abuser. Je sais me remettre en cause, mais il ne faut pas m'y obliger.
"Les moyens utilisés seront proportionnels à l'attaque subite", c'est comme cela que je procède et plus j'aime et plus je peux haïr.

samedi 5 juin 2010

mercredi 2 juin 2010

Short moment

Je pars au boulo dans environ une demi heure.
Je porte déjà la moitié de cet uniforme que j'aime plus que tout... Obsession... Putain que c'est une obsession.

Ce Bleu me hante en permanence...

J'aimerais vraiment partager ce que je fais avec un maximum de monde, leur faire voir cette fierté, ce sentiment d'utilité...
Cet uniforme...

Je vais partir, arrivé à la base et comme je serais le premier, je récupérerais les clés du vestiaire auprès du chef de poste.
Je descendrais et irais compléter ma tenue...
Je vais ouvrir mon casier, jeter un rapide coup d'oeil sur cette photo de promotion affichée sur la porte de ce dernier... Penser à eux... Me dire que certains d'entre mes camarades sont déjà en service où viennent tout juste de rentrer chez eux.
Je vais pour commencer, enfiler mon gilet pare-balles et récupérer ce polo sponsorisé par la Sécurité Publique, m'habiller, récupérer mon porte-avions : Mon ceinturon sur lequel cohabite, holster, porte menottes, porte gants, porte Bâton de défense souple, porte matraque télescopique, porte chargeur et porte radio...

Après l'avoir accroché à ma taille, je n'oublierais pas la boite de gants chirurgicaux, ni le vicks, ni ma casquette siglée de ces lettres qui me sont si obsessionnelles...

Je mettrais tout ça dans mon sac et ferais un rapide contrôle de celui-ci.

Il me faut mes carnets de TA, mon indicateur des rues de Paris, mon carnet personnel dans lequel j'ai répertorié tous mes droits et les articles de Loi qui vont avec, mon guide de solidarité, mon imper et deux trois trucs perso.
En dernier, je prendrais mes chargeurs alimentées de ces nouvelles munitions, ces têtes creuses que l'on n'espère pas à avoir à utiliser dans la rue...

C'est un véritable rituel, celui qui sent bon le début de service... Après le premier café de la journée, je pourrais monter.

Je pense vivre le même que tous les collègues, camarades de la Voie Publique... Je le préfère à celui de fin de service, si je pouvais je porterais cette tenue républicaine en permanence...


Protecteur