mercredi 28 octobre 2009
another tribute to police officer around the world
"Parce que vous nous montrez la voie à suivre..."
samedi 24 octobre 2009
Snow Patrol
J'en suis encore à bidouiller le pc, un truc de fou. Bon alors je passe par ici avant de clore ce que j'ai à clôturer. Toujours sur de la bonne musique, Snow Patrol, mon coup de coeur du moment (d'hier, avant hier, avant avant hier aussi...). Des textes magnifiques ici encore, profonds, sur des melodies qui libèrent les pensés, les laissant voguer vers des terres dont on ne soupçonnait pas l'existence ( Je ne suis pas fou, il est tard (ou très tôt...) nuance ). Bref, moi je vous dit qu'une chose (après avoir dit ce que j'avais à dire, c'est facile à sortir), allez me savourer ça si vous ne connaissez pas et laissez vous emporter.
Ma préférée du moment :
Wayne Newton : Danke Schoen
vendredi 23 octobre 2009
Note
Conduite à tenir en cas de réception d'une enveloppe
ou d'un colis "suspects"Plusieurs alertes sont survenues en France en raison de la présence d’une poudre " suspecte " dans des courriers. A ce jour, les poudres suspectes qui ont été analysées en France et en Europe ne contiennent aucune trace de bacille du charbon.
Toutefois, compte-tenu des cas de charbon survenus aux Etats-Unis dans ce contexte, des recommandations sont émises pour prévenir toute modalité de transmission de bacilles, par contact ou inhalation, de ces poudres.
Ces recommandations sont les suivantes :
1. Si la présence de poudre est suspectée " au toucher " à travers une enveloppe :
- ne pas ouvrir l’enveloppe,
- prévenir les pompiers ou les services de police ou de gendarmerie (téléphone 17 ou 18).
2. Si de la poudre est découverte lors de l’ouverture de l’enveloppe, ou parce qu’elle s’échappe d’une enveloppe encore fermée, il faut :
- reposer immédiatement la lettre,
- ne plus la manipuler,
- la recouvrir avec précaution,
- fermer les ouvertures de la pièce afin d’éviter tout courant d’air,
- arrêter les systèmes de climatisation et de ventilation,
- toutes les personnes présentes dans la pièce doivent quitter celle-ci sans délai,
- fermer la pièce à clé afin que personne ne puisse y pénétrer,
- prévenir les pompiers ou les services de police ou de gendarmerie (téléphone 17 ou 18).
3. Les personnes qui ont eu un contact cutané avec la poudre doivent impérativement se laver les mains (ou toute autre partie du corps concernée, visage et cheveux notamment) très soigneusement avec du savon.
4. Les personnes qui ont été en contact avec la poudre suspecte ou qui étaient présentes dans la pièce au moment de la découverte de la poudre doivent se signaler auprès des services intervenants, qui les orienteront, le cas échéant, vers une prise en charge médicale.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’application du principe de précaution.
jeudi 22 octobre 2009
chut....
Dans une vie, pour vivre vraiment, il faut au moins avoir un arbre pour que la pluie n'entre pas dans les yeux, un banc ou un vieux mur pour s'asseoir au soleil et regarder, et puis, aussi, une poignée de terre pour se couvrir le visage une fois mort.
Mosé ou le lézard qui pleurait (1979)
Citations de Inès Cagnati
mercredi 21 octobre 2009
start
Moi je dis (et sans ironie) vivement le 01 !
lundi 19 octobre 2009
Pause
dimanche 18 octobre 2009
ADS.
Une petite présentation de mes futures fonctions s'impose.
Un adjoint de sécurité (ADS) est un agent contractuel de droit public de la police nationale engagé par contrat pour une période de 5 ans non renouvelable . Créé par la loi du 16 octobre 1997 relative au développement d'activités pour l'emploi des jeunes, son statut est défini par le décret N°2000-800 du 24 août 2000.
En voici le panel des missions :
Les adjoints de sécurité concourent aux missions du service public de la sécurité assurées par les fonctionnaires des services actifs de la police nationale. En particulier, ils assistent les gardiens de la paix dans leurs missions.
Ils sont chargés de renforcer ces services pour faire face aux besoins non satisfaits en matière de prévention, d'assistance et de soutien.
Selon l'article 132-1 du Réglement général d'emploi de la police nationale, ils agissent sous l'autorité directe, effective et constante d'un fonctionnaire titulaire chargé de son encadrement opérationnel, dénommé " encadrant ".
Ils ont notamment pour missions :
- de participer aux activités de surveillance générale de la police nationale
- de contribuer à l'information et à l'action de la police nationale dans ses rapports avec les autres services publics nationaux et locaux
- de faciliter le recours et l'accès au service public de la police, en participant à l'accueil, à l'information et à l'orientation du public dans les services locaux de cette institution
- de soutenir les victimes de la délinquance et des incivilités, en les aidant dans leurs démarches administratives, en liaison avec les associations et les services d'aide aux victimes
- de contribuer aux actions d'intégration, notamment en direction des étrangers
- d'apporter une aide au public sur les axes de circulation, à la sortie des établissements d'enseignement, dans les îlots d'habitation et dans les transports en commun
Les adjoints de sécurité ne peuvent participer à des missions de police judiciaire ou de maintien de l'ordre.
Ils sont dotés de la tenue d'uniforme.
Après un an de service, ils sont autorisés à passer le concours interne de gardien de la paix.
Cepandant, triste constat. Voici la réalité, tirée d'un article de l'Humanité :
"Les précaires de la police privés d'avenir
Ils sont « motivés », voire « ultramotivés ». La police, pour eux, c’est « une vocation », quasiment de l’ordre de l’inexplicable : « L’attrait de l’uniforme, le respect qu’il impose, le port de l’arme… J’admirais beaucoup la police avant d’y entrer », explique l’une. L’autre avait « un petit ami gardien de la paix qui lui avait donné un aperçu du métier ». Le troisième a « toujours aimé et l’armée et la police ». Leurs parcours ou leurs villes sont différents, leur sentiment est identique : comme une majorité d’adjoints de sécurité (ADS), des policiers recrutés au SMIC pour un contrat de cinq ans, la déception d’Aurélie, de Jennifer et de Cédric (1) est à la mesure de leur enthousiasme. Incorporés en 2004 pour ce dernier et en 2005 et 2008 pour ses deux consoeurs, ces jeunes adultes âgés de vingt-cinq à vingt-neuf ans voient leurs perspectives d’avenir s’amenuiser à mesure que le temps passe. S’ils ont choisi cette voie, payée 1 150 euros net - soit « vingt euros de trop pour toucher les allocations - logement » -, c’est qu’on la leur avait présentée comme une première marche pour intégrer les rangs de la police et devenir, par concours interne, gardien de la paix, autrement dit fonctionnaire. Mais les chances de passer le concours sont de plus en plus rares. Et pour ces « précaires de la police », le coup est rude.
« C’est la Berezina », n’hésite pas à dire Daniel Darnis, du syndicat Union (qui regroupe Unité, ex-UNSA, et SGP-FO). Chaque année, la police nationale organise un ou deux concours de gardien de la paix. « Mais il n’y en a pas eu en 2009, et pour 2010, c’est toujours un point d’interrogation, mais admettons qu’il y ait 250 ou 300 postes qui soient ouverts, ce serait toujours très peu au regard du nombre de candidats potentiels, de 7 000 à 8 000 : ça devient pire que médecine ! » résume le syndicaliste, considéré comme « l’interlocuteur privilégié » des ADS qu’il vient rencontrer partout en France où ils sont « environ 10 000 ». Pour lui, le malaise est palpable : « Les jeunes ne comprennent pas le décalage entre le discours du gouvernement, qui prétend se préoccuper de leur avenir, et la réalité. »
Plus ou moins proches du terme de leur contrat, les trois ADS commencent à se rendre à l’évidence. Alors, pour éviter le chômage, ils envisagent leur reconversion « en lien avec (leur) expérience, dans le domaine de la sécurité ». Concours des douanes, de surveillant pénitentiaire… « J’ai même un ancien collègue qui est devenu agent de sécurité privé », commente Cédric. « Ce n’est pas qu’on ne recrute plus, explique-t-on au service de communication de la police nationale. Mais réduction générale des dépenses publiques, donc des effectifs, d’un côté, et augmentation de l’âge du départ à la retraite des fonctionnaires de police, de l’autre, ont eu une conséquence directe sur les embauches. »
« Ils se retrouvent le bec dans l’eau, après cinq années de travail dans des conditions difficiles », commente Christophe, leur « aîné », puisqu’il a fait partie des premiers ADS à leur création, en 1997, à une époque où il était encore relativement simple d’accéder ensuite au statut de gardien de la paix - ce qu’il a donc fait après avoir réussi au concours et avoir été formé pendant douze mois en alternance. Pour les ADS, la formation dure trois mois, ensuite ils sont envoyés sur un terrain où, résume Cédric, « les gens ne regardent pas la couleur des barrettes sur nos épaules, ils ne font pas la différence entre nous et les gardiens de la paix ». Cet ancien chauffeur routier apprécie son métier et ses imprévus, « faire partie des premiers intervenants après un crime ou un incident », et se fait fort « d’améliorer l’image du policier ». Le hic, c’est que les « ADS ne sont pas forcément bien considérés sur le terrain ». « On nous rappelle sans arrêt qu’on est là uniquement pour assister nos collègues, question de grade et d’expérience, détaille-t-il. C’est compréhensible mais c’est frustrant de devoir en référer systématiquement au chef, même s’il reste dans la voiture et que c’est vous qui sautez sur l’individu. »
Jennifer, elle, a carrément le sentiment de « servir de bouche-trou ». « Au début, mon chef avait le souci de m’envoyer sur le terrain pour me former, explique-t-elle, mais depuis juin, on manque de plus en plus de monde dans mon commissariat, et je suis restée à l’accueil, d’où je fais en plus les garde à vue et les renseignements d’identité, avec une seule collègue. » Des conditions qui ne rassurent pas la jeune ADS, qui raconte : « Il y a quelques mois, un homme est arrivé dans le commissariat et il est passé derrière le comptoir où était ma collègue, ça aurait pu mal tourner. » Pour elle, c’est surtout le rythme qui est difficile à suivre : « On fait deux jours de 13 heures à 21 heures, puis deux jours de 4 h 50 à 13 heures, puis deux jours de repos, ce qui signifie qu’on a une nuit où on finit à 21 heures, ce qui, dans les faits, revient souvent à 22 heures, et qu’à 4 h 50 le lendemain on est déjà au poste. » Ce qui signifie aussi une vie « à part », avec un week-end « une fois toutes les six semaines ». Et depuis mai, Jennifer n’a pu prendre que quatre jours de congés, « faute de personnel suffisant ».
Ces jeunes policiers sont exposés à des situations parfois humainement éprouvantes, sans jamais y avoir été préparés au cours de leur formation. « Pour ça, la réaction, ça dépend des êtres humains, pas du grade, ça m’est déjà arrivé de devoir soutenir des gardiens de la paix en arrivant sur un accident, parce qu’eux avaient craqué et pas moi », relativise Aurélie. Pour Jennifer, « le plus dur, c’est la misère des gens à - laquelle on est confrontés ». Son plus grand choc : « Avoir assisté en direct à une défenestration, sans avoir rien pu faire. » Certains ne tiennent pas. « On sait très vite si on est fait pour ce métier, il y en a qui abandonnent tout de suite », commente Aurélie. Et même avec leur statut, les ADS ne sont pas exemptés de « faire du chiffre ». « La prime de fin d’année en dépend », explique la jeune adjointe. Affectée en ce - moment à la circulation, elle en sait quelque chose… Jennifer aussi : - récemment, elle a été rappelée à l’ordre pour n’avoir mis aucune amende. « Ils n’avaient pas réalisé que, depuis plusieurs mois, je ne peux plus en mettre, je suis derrière le comptoir toute la journée. »
(1) Tous les prénoms et les lieux
ont été modifiés.
Anne Roy"
Malgré ceci, ne nous laissons pas décourager. Nos convictions sont là, notre objectif est en bout de parcours !
Lucky
Je souligne ma chance, ma bonne étoile bref, ce qui est à l'origine de cet évènement. Donc oui, je pars pour l'École Nationale de Police de Nimes. C'est loin, certes, c'est ça l'aventure moderne.
On m'en avait déjà touché un mot mais voila que j'ai encore eu accès à cette information toute à l'heure. Sur deux concours, celui de février et celui de juillet (apparemment), seuls 16 candidats ayant postulés sur Paris 75 ont été retenus pour intégrer l'ENP le 02 novembre. Sur le nombre global... je puis assurer que c'est vraiment quelque chose d'improbable qui m'est arrivé.
En attendant, vivement le jour J ! Moment que j'attends depuis des lustres...
samedi 3 octobre 2009
fan
Je vous laisse donc prendre connaissance de ce texte incroyablement bien fait.
"Monsieur le Président, Madame la Ministre, mes chers collègues, permettez-moi de m’étonner qu’après la tumultueuse et laborieuse adoption de loi DADVSI, nous soyons à nouveau réunis pour discuter d’une loi sur Internet, alors que la précédente, qui a d’ailleurs fait l’objet de multiples controverses, était en partie inapplicable. La promesse du gouvernement de mettre en place une plate-forme publique de téléchargement, «visant à la diffusion des œuvres des jeunes créateurs dont les œuvres ne sont pas disponibles à la vente sur des plates-formes légale et la juste rémunération de leurs auteurs» n’a même pas été tenue. Alors qu’aucune évaluation publique n’a permis jusqu’alors de mesurer son impact à moyen terme, vous voilà madame la ministre, en service commandé, le président ayant demandé et validé lui-même le rapport Olivennes, en train de sortir de votre chapeau une autre loi sur Internet et la création qui est, au mieux inopportune et inutile, au pire perverse et liberticide.
Avant d’aborder ici les points les plus problématiques de votre loi, notamment la création de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet, j’aimerais tout d’abord tordre le cou à quelques idées, qui si elles ont l’avantage pour les grandes maisons de disque de légitimer leur stratégie d’appropriation du formidable outil qu’est Internet, n’en sont pas moins fausses pour autant. Monsieur le Président de la République à déclaré récemment que «le clonage et la dissémination des fichiers ont entraîné depuis 5 ans[...] la ruine progressive de l’économie musicale en déconnectant les œuvres de leurs coûts de fabrication et en donnant cette impression fausse que, tout se valant, tout est gratuit.» Or, la plupart des études commises sur le sujet ne parviennent pas à prouver le lien entre téléchargement et baisse des ventes des Cd, de place de cinéma ou de la consommation de biens culturels, au contraire. Comme l'écrit la Quadrature du Net: «Mêmes les études du ministère de la culture sur les usages d’Internet font apparaître que les populations jeunes fortement utilisatrices d’Internet, parmi lesquelles on trouve une forte proportion de partageurs de fichiers, ont une fréquentation des salles de cinéma et des concerts accrue, une consommation de biens culturels qui n’est pas réduite voire accrue». D’ailleurs, s’il est vrai que l’on n’a jamais autant téléchargé sur Internet, la fréquentation des salles de cinéma n’a jamais été aussi importante! Il semblerait que seul le temps passé devant la télévision ait été réduit. Mais peut-être est-ce là ce qui gêne notre président de la République qui s’arroge le droit de nommer les présidents des sociétés d'audiovisuel public et de se produire trois fois en prime time depuis janvier 2009.
On aurait pu imaginer que le gouvernement veuille faire respecter la loi et le droit d’auteur en assimilant le téléchargement à du vol, mais après l'affaire polémique de l'utilisation du tube du groupe de rock MGMT lors des meetings de l'UMP sans l'autorisation de ses ayant-droits, permettez-moi madame la ministre d’en douter! Alors quoi? Cette loi a-t-elle pour but de protéger les artistes-interprètes et de favoriser la culture? Mais quand vous sacrifiez le statut des intermittents du spectacle, ce qui nuit particulièrement à la création musicale et aux compagnies de spectacle vivant, il est peu crédible de s'auto proclamer défenseur de la création. La création, et particulièrement sur Internet, que ce soit avec les logiciels libres ou les initiatives pour une diffusion libre des œuvres par leurs auteurs eux-mêmes et sans intermédiaire, se heurte encore et toujours à l’hégémonie des grandes sociétés de production, comme Universal... qui soutiennent votre loi. Elles, qui n’ont fait aucun effort pour diversifier l’offre sur Internet, ont été dépassées par la vivacité et la créativité des internautes qu’elles veulent désormais brider.
Mais restons-en aux faits. Si la vente de CD a en effet diminué, je vous l’accorde, c’est bien parce que celui-ci est devenu un produit de consommation quasiment luxueux. Son prix n’a pas changé depuis 20 ans, à l'inverse de tous les autres produits numériques et de haute technologie (ordinateur, lecteur audio, etc ). Cela n'a pourtant pas empêché les majors de continuer à faire des bénéfices exponentiels. Votre loi, inspirée par Denis Olivennes, ancien membre du comité exécutif de Vivendi-Universal et ancien directeur de la Fnac, qui va supprimer 400 postes en France, fait le jeu des maisons de disques qui accroissent chaque année leurs bénéfices. Universal music, Sony, EMI et Warner, continuent de dicter leurs conditions sur le marché de la musique et se taillent la part du lion: 50% de la vente des CD et 60% de la vente des fichiers musicaux. Alors qu’Universal Music a fait plus de 408 millions de bénéfice en 2008, avec une augmentation de 21,8% par rapport à l'année précédente... seulement 3% des auteurs-interprètes perçoivent un montant de droits au moins égal au SMIC. Et disons-le tout net : rien dans votre loi ne concerne la rémunération juste et équilibrée des artistes-créateurs ! Aucune solution pour financer la création n’est envisagée, alors que toute la question est là madame la ministre. Vous préférez, par la punition et la coercition faire perdurer un système au seul bénéfice de ceux qui ont déjà pignon sur rue !
Votre loi prévoit que les personnes qui téléchargent ou échangent des œuvres sur Internet se voient désormais opposer comme sanction ce que vous appelez la riposte gradué (un terme emprunté au vocabulaire de la guerre froide !) . Après l’envoi de deux lettres recommandées, la ligne Internet sera coupée pour une durée maximale d’un an, sans toutefois que son paiement à l’opérateur ne soit suspendu. Une sorte de double peine, en somme. On imagine aisément toutes les conséquences que cela suppose en 2009, alors que beaucoup de nos activités quotidiennes et professionnelles dépendent de cet outil. Comment feront les étudiants en quête de documentation, où les salariés qui télé-travaillent de chez eux après la coupure de leur ligne? La suspension pourra également affecter toute une famille, devenant ainsi une sanction collective, ce qui est inacceptable. C’est une peine qui semble quelque peu disproportionnée par rapport au délit…de diffusion de la culture!
Par ailleurs, tout ceci se fera dans le cadre d’une procédure ne permettant pas aux usagers, dont l'adresse IP (Internet Protocol) a été identifiée comme ayant servi au téléchargement, de se défendre. Ils ne pourront pas non plus obtenir d’ informations sur les faits qui leurs sont reprochés avant la décision de sanction. A ce propos, on peut faire confiance à un des créateurs d’Internet, l’américain Vinton Cerf, quand il affirme que 30 à 40 % des ordinateurs en fonction sur le réseau sont piratés. Comment sécuriser un accès Internet si le PC est lui-même infecté et utilisé à distance? Peut-on demander aux particuliers de réussir là où les professionnels échouent? Allez-vous prendre le risque de punir en majorité des innocents ?
La plupart des internautes sont incapables de faire face aux rapides développements des techniques de piratage qui rendent la sécurisation d’une ligne Internet quasiment impossible… sauf bien sûr pour ceux qui organisent le trafic et la contrefaçon à grande échelle. Pour ceux-là, laissez les juges faire leur travail! Et d’ailleurs, les effets pervers de ces procédures de contrôle informatique ne tarderont pas à se faire sentir. Les pirates chevronnés ne manqueront pas de mettre en œuvre rapidement des moyens de contournement utilisables pour d’autres délits plus graves de la cyber-criminalité, comme la pédo-pornographie ou les cyber-mafias, ce qui risque de compliquer grandement la tache des autorités.
Cette mesure coûteuse ( l'Etat prévoit plus de 1000 coupures par jour, précédées de deux lettres recommandées, soit plus de 6 millions d’euros de dépense par an) ne sanctionnera donc que les internautes de «bonne foi» sans que ceux-ci ne puissent être protégés par les dispositions habituellement prévues par la Constitution et la loi pénale : celles qui instituent la présomption d’innocence, celles qui donnent le droit à un procès équitable, celles qui assurent le respect de la vie privée, celles qui garantissent un accès à la culture pour tous…
Je ne m’attarderai pas plus longtemps sur des considérations d’ordre technique, que nous développerons dans la suite de cette discussion, mais permettez-moi d’être dubitatif sur l’opportunité de sanctionner les usagers sur le fondement d’un défaut de sécurisation de leur connexion. Que n’avez-vous, dans votre logique de répression, ciblé les fournisseurs d’accès Internet qui ont mis en avant, et continuent de le faire, le haut débit de la connexion comme accroche de leur promotion. Ils font leurs choux gras sur une offre -légale ou non- de produits ou de biens culturels. Pourquoi culpabiliser les internautes, et ne pas préalablement responsabiliser les acteurs d’un système économique désuet, nuisible à la culture en général, défavorable aux artistes en particulier quand ils ne sont pas liés aux sociétés de productions dominantes? Dans ce pays où l'on ne sanctionne pas les financiers voyous, qui dans leur course au profit maximum ont accéléré la crise financière, comme Charles Milhaud dont on connaît les errements à la tête des Caisses d’épargne – 2 milliards d’euros de perte en 2008- sa participation à la création de Natixis – dont l’action vaut maintenant moins d’1 euro contre 19 à la création-, dans ce pays donc, on s’apprête à faire la chasse aux internautes, aux citoyens ordinaires, en bafouant les lois les plus élémentaires du respect de la vie privée.
Madame la ministre, avec votre loi vous illustrez parfaitement les vers de la Fontaine dans Les animaux malades de la Peste «selon que vous serez puissants ou misérables les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs»…..
Car enfin, et c'est bien ce qui paraît le plus grave, Madame la ministre, à la lecture de cette loi, c'est l’essence même de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (HADOPI) et son fonctionnement qui posent des problèmes extrêmement sérieux. Composée de 9 membres dont 4 sont directement nommés par le gouvernement, elle permet tout bonnement de se passer de l’autorité du juge. De plus, elle ne peut être saisie que par la CNC (centre national de la cinématographie), par les organismes de défense professionnelle ou les sociétés de perception, et non pas par les artistes indépendants dont les droits ne seront pas protégés par cette loi. Quand on sait que les majors concentrent entre leurs mains plus de 70% de la production musicale et audiovisuelle, cette loi c’est plus que du sur-mesure, c’est de la haute couture. A ces fins, l’Hadopi pourra surveiller l’ensemble des communications opérées sur l’adresse visée et décidera seule de l’application de la sanction que les fournisseurs d’accès seront sommés de l’exécuter. Cela pourrait rappeler au bon souvenir des plus anciens d’entre nous la Cour de sûreté de l’Etat, supprimée par la gauche dès août 1981.
Ce Big Brother de l’informatique, qui permettra de s’immiscer dans la vie privée des internautes à travers leur réseau, est un déni de la séparation entre l'exécutif et le judiciaire. En condamnant sans procès vous niez le rôle du magistrat. Mais depuis deux ans, nous devrions avoir l’habitude : contrôle tatillon de l'application des peines plancher, convocations à la Chancellerie parfois nuitamment comme pour un procureur de Nancy, suppression des juges d'instruction renforçant l'assujettissement de la justice au Parquet... Hélas, les exemples ne manquent pas.
Pour conclure, Madame la ministre, je dirai qu’avec votre projet de loi, non seulement vous renforcez encore cette tendance du gouvernement à vouloir tout régenter, quitte à mettre au placard, sans plus de considération, les dispositions constitutionnelles qui protègent la vie privée dans notre pays, mais vous passez également à côté d’une des grandes transformations de ce début de siècle. En sanctionnant les internautes, jeunes pour la plupart, qui ont su saisir les opportunités qu’offre Internet pour accéder à la culture, ou des auteurs indépendants qui ont trouvé là un canal de diffusion encore un peu préservé de l’appétit des géants de la production, vous risquez d’étouffer la créativité. Vous risquez de la scléroser en l’assujettissant encore à des intérêts financiers, de l'asphyxier dans un système qui prône le libéralisme à tout crin sauf quand il s'agit des libertés individuelles.
Au lieu de rester crispé sur des pratiques autoritaires d’un autre âge et sur un système économique obsolète, le gouvernement aurait intérêt à élaborer des politiques économiques et culturelles nouvelles, adaptées à ce tournant de l’Histoire. Tout ceci est comparable à l’invention de l’imprimerie au XVe siècle, et ouvre tant de perspectives! Auriez-vous attaché les mains de Gutenberg pour que la lecture et l’interprétation de la Bible restent la prérogative des puissants?
Il s'agit de prendre la mesure de la révolution des pratiques et des formes de création que permet Internet. Il s'agit de valoriser grâce à ce média la diffusion libre d’œuvres artistiques et non plus assujetties aux majors. Il s'agit de promouvoir une juste rémunération des artistes-créateurs, que nous proposons par amendements, et non pas des seuls producteurs. Il s'agit enfin de soutenir toutes ces innovations culturelles et politiques que sont les logiciels libres comme Linux par exemple, qui mettent à mal le monopole de Microsoft ou comme les systèmes de partages de fichiers à contenus culturels. Il n’y a rien de tout cela dans votre projet de loi !
Ne faisons pas les choses à la légère Madame la ministre, car si l'on décide de se pencher sur ces questions il faut le faire très sérieusement. Nous avons, face à la jeunesse et aux générations futures, une grande responsabilité car, pour paraphraser Samuel Beckett, je dirai que cela vous plaise ou non, la culture «c’est nous et maintenant»!"
(tiré de ce site )
Futur
vendredi 2 octobre 2009
For them, for you, for us...
THE BOYS AND GIRLS IN BLUE
On my way to the Academy, it all became so clear
My father’s words of wisdom still ringing in my ear
He said follow your heart, you’ll know what to do
Soon you’ll be a boy in blue
As he passed his shield on down to me
I met my best friend Jack the first year on the job
Ready to fight the good fight we worked and played real hard
I said I’ll watch your back and you watch mine
We’ll do our best and do our time
And maybe we can save a life or two.
Let’s raise our glass for those that have past
Raise ‘em for the finest that we knew
Danny Boy’s been played and the pipes all put away
Lets hear it for the boys and girls in blue
It was on that fateful day that clear September morn
We got the call and made our way on through
The fire raged--the sky turned gray
Jack never made it home that day
He always knew just what he had to do
Let’s raise our glass for those that have past
Raise ‘em for the finest that we knew
Going home's been played and the pipes all put away
So lets hear it for the boys and girls in blue
The years go by and life moves on--His son is on the job
Using the words once given to me - I pass them on along
I said follow your heart, now your in his shoes
He always knew just what to do
Today you will become a boy in blue
So let’s raise our glass for those that have past
Raise ‘em for the finest that we knew
Danny Boy’s been played and the pipes all put away
So lets hear it for the boys and girls in blue
As we remember those who have past,
we dedicate the song to our everyday police heroes.
We salute those special men and women,
Who step foward, raising their right hand,
as a shield is placed upon their chest.
Day in, and day out, around the clock,
they fight the good fight.
They share in a fraternity based on :
bravery and humanity
loyalty and integrity
there is a tradition of proud service
and dedication to the powerful oath
they promised to keep.
May the Good Lord bless and protect them all.
Quelques informations tirée du posteur Archemo à propos de cette chanson :
"Images of the NYPD are shown in the video. This started simply as a local project. A new video, including police departments nation wide is in the works.This beautiful song is written by Joe O'Brien and Tom O'Callaghan and performed by the Moonshiners, and is also a wonderful tribute to police officers everywhere."
The Corpse Bride Theme (Danny Elfmann)
jeudi 1 octobre 2009
Epique
D'un style orchestral principalement, il arrive aussi que le genre soit plus ouvert au rock voir puisse comporter une ombre de travail électronique.
Personnellement, c'est LE style que j'aime le plus. C'est LA clé de mon esprit. Celui que me fait vibrer et me détache de la réalité. De la drogue tout simplement, jamais je ne m'en lasse et il y en a toujours plus à découvrir, à aimer, à écouter en boucle. C'est la source de mes inspirations, de mon imagination, les ost de ma vie IRL (Han ! Mais voila c'est ça ! Ce sont des ost de vie !).
Je ne suis pas fou vous savez.
Bref, après cette rapide présentation du genre, une petite écoute s'impose et pour ça, quoi de mieux que Two Steps from Hell pour se donner une bonne "image du son".
Voici donc : Dragon Rider/