J'aurais sans doute manqué de réactivité... pas grave.
Je poste une pensée pour cette collègue de la police municipale : Aurélie Fouquet...
Cette jeune femme, jeune maman d'un petit garçon de 14 mois a été exécutée sur la Voie Publique le jeudi 20 mai 2010...
Trois balles l'ont atteintes dont une à la tête ne lui laissant aucune chance de s'en sortir.
Je ne l'a connaissais pas non, je sais juste que c'était un membre de cette grande famille qu'est la Police, au même titre que chacun d'entre nous qui portons ces lettres dans le dos. C'était un membre de ma seconde famille, celle avec qui je suis chaque jour qui passe. Cette famille avec laquelle je travaille et qui met sa vie entre mes mains tout comme je lui confie la mienne quand on sort tout de bleu vêtu...
Cela me suffit pour pleurer sa tragique disparition...
Cette poursuite que les collègues ont suivit sur les ondes... Ces rafales dont les collègues, attentifs à la radio, étaient les premiers témoins. Cette violence dont les collègues de la municipale ne savaient rien...
C'était une maman...
Je suis touché personnellement quand je vois cette famille azur se réunir d'elle même pour partager les larmes de tristesse et de colère qui perlent aux yeux de ses membres.
Par les temps qui courts, cela pourrait arrivé à n'importe lequel d'entre nous, camarades policiers... Le drame est si vite arrivé... Pas le temps d'héroïsme... la mort est plus rapide.
Quand on sort, une cible se dessine instantanément sur nous... Cet uniforme, symbole de la république, symbole de la Loi, réduit à l'état de gibier...
Aujourd'hui on perd un collègue par mois... Les blessés ne se comptent plus... Le dangers est partout mais parait nulle-part... On se dit connaitre, avoir l'habitude, ne pas être en danger... C'est dans ces moments de grande certitude que le drame ultime survient... Ne jamais sous estimer la rue...
Aurélie était mon ainée, elle s'était engagée pour servir et avait commencé à profiler sa vie... une vie de famille.
Elle ne sera pas là pour le second Noël de cet enfant désormais privé de l'amour maternel... Le Papa devra faire face seul à ce manque de tous les jours...
Mais je le dis comme je le pense... Son âme a rejoint celles de nos disparus et nous guidera dans nos missions... La flamme de son courage brulera en nous jusqu'à la fin, participant ainsi au brasier de cette fameuse volonté et nous rappelant sans cesse pourquoi nous exerçons ce métier.
Tu manqueras à la Police autant qu'à ta famille, tes amis...
Tu fais désormais parti ce ceux que l'on n'oubliera jamais.
Puisses tu désormais demeurer à l'abri des maux qui nous rongent, puisses tu continuer à veiller sur ceux que tu aimes...
lundi 31 mai 2010
jeudi 13 mai 2010
Guardian
Beaucoup d'entre nous sont plus que prêt à faire l'impossible pour vous aider. Nous veillons chaque instant lorsque nous nous retrouvons sur la voie publique (mais pas seulement).
Il ne faut pas croire que notre volonté s'évapore une fois passé par le vestiaire en fin de vacation. Nous sommes là, en permanence, prêt à vous protéger...
On peut trouver cela incongru, se dire que c'est facile d'écrire -(mais agir ?)-... Pourtant, il suffit d'ouvrir les yeux.
Nous vivons dans un monde d'individualistes. Le "non assistance à personne en danger" est plus courant que ce que vous pouvez bien penser. Combien de fois, dans le métro, une personne a été victime d'une extorsion sans que personne n'est le courage d'intervenir ? Cette gosse rackettée sur le quai, au milieu d'une foule... Personne n'a rien dit... Ce viol ? Les gens sont vites passés mais n'ont rien fait.
Oooh oui, on peut critiquer les forces de police... Mais même en civil parmi vous, on aime penser vous protéger.
C'est plus qu'une fonction : c'est un état d'esprit, un brasier, désire de combattre l'injustice, qui brule en nous.
Alors on intervient.
Cette extorsion en réunion sera enrayée par ce collègue qui, au risque de se faire repérer, préviendra les collègues en service.
Cette tentative d'extorsion de baladeur sur mineur n'ira pas plus loin par l'intervention de cette collègue qui vient de finir sa journée de boulo.
Cette femme alcoolisée qui agresse verbalement son entourage immédiat sera surveillée... comptez sur nous pour veillez sur Vous.
Vous qui êtes incapables de passer outre le regard des autres, vous qui avez peur des suites, vous qui ne trouvez pas indispensable de venir au secours de cette inconnue qui se fait harceler, vous qui n'avez qu'une envie, rentrer chez vous et retrouver les gens que vous aimez, ces même gens qui se font peut être agresser de la même manière quelques stations plus loin, sans que personne ne bouge son cul.
dimanche 9 mai 2010
mercredi 5 mai 2010
samedi 1 mai 2010
Faux-cul
La convoitise, la jalousie, l'hypocrisie,... On pourra interpréter mon investissement comme on le souhaitera. Dire que je ne me donne que pour me faire bien voir de la hiérarchie car, il faut bien expliquer d'une façon ou d'une autre le pourquoi je m'entends bien avec cette fameuse.
On pourra me dire que ce que je fais ne sert à rien, que je ferais mieux de fermer les yeux, que je devrais m'en taper.
On peut bien cracher dans mon dos, je me fiche royalement de cette bassesse.
Je sais reconnaitre les gens courageux, les gens humbles, les gens sages, respectables... Ma ligne de conduite est trop droite pour certains ? Cela me fait honte, j'ai honte pour la Grande Maison, honte pour eux.
Titulaires ils peuvent l'être oui, à en être réduit à inventer des histoires pour donner des airs de gloire à ce métier dont ils n'en ont rien à faire.
Ils peuvent bien se croire intouchables, se penser influant, s'imaginer parfait ou détenant la "sainte parole", l'illumination suprême.
Illusions, c'est dans l'illusion dont ils s'entourent qu'ils vivent et ils sont dégoutés de constaté leur échec face à leurs tentatives de m'y plonger.
Je ris.
Oui, je réveille tes complexes, je réveille ta conscience de ta propre incapacité, je réveille en toi ce que tu voudrais bien cacher sous tes airs de gros j'm'en foutiste.
Je t'énerve, je m'entends bien avec ceux contre lesquels tu aurais bien voulu me dresser.
Je t'énerve car tu ne m'arrives pas à la cheville en matière de volonté.
Je suis ton inverse, je suis l'anti-toi, je suis celui que tu ne maîtrises absolument pas.
Je remercie ceux qui m'ont servi de lanterne et qui ont éclairés ma conscience... Ceux là que je respecte et en qui j'ai confiance.
Continuez, continuez d'essayé de jouer avec ma personne.
Je constate une chose, ceux qui travaillent, se sacrifient, prennent des initiatives, ceux qui ne font que leur boulo d'une manière correct, ceux là s'attirent le mauvais oeil des feignants, des incapables, des gens qui ne servent à rien. Car oui, même nous, petits ADS que nous sommes, on peut en venir à faire de l'ombre à des titulaires.
Des titulaires de la connerie.
Vous allez faire quoi maintenant ? J'entends parler de mutations ? Tentez de me pourrir mon job pour mieux me faire courber l'échine face à votre déshonneur le plus total ?
Vous allez vous brisez les dents, je sais écrire...
On pourra me dire que ce que je fais ne sert à rien, que je ferais mieux de fermer les yeux, que je devrais m'en taper.
On peut bien cracher dans mon dos, je me fiche royalement de cette bassesse.
Je sais reconnaitre les gens courageux, les gens humbles, les gens sages, respectables... Ma ligne de conduite est trop droite pour certains ? Cela me fait honte, j'ai honte pour la Grande Maison, honte pour eux.
Titulaires ils peuvent l'être oui, à en être réduit à inventer des histoires pour donner des airs de gloire à ce métier dont ils n'en ont rien à faire.
Ils peuvent bien se croire intouchables, se penser influant, s'imaginer parfait ou détenant la "sainte parole", l'illumination suprême.
Illusions, c'est dans l'illusion dont ils s'entourent qu'ils vivent et ils sont dégoutés de constaté leur échec face à leurs tentatives de m'y plonger.
Je ris.
Oui, je réveille tes complexes, je réveille ta conscience de ta propre incapacité, je réveille en toi ce que tu voudrais bien cacher sous tes airs de gros j'm'en foutiste.
Je t'énerve, je m'entends bien avec ceux contre lesquels tu aurais bien voulu me dresser.
Je t'énerve car tu ne m'arrives pas à la cheville en matière de volonté.
Je suis ton inverse, je suis l'anti-toi, je suis celui que tu ne maîtrises absolument pas.
Je remercie ceux qui m'ont servi de lanterne et qui ont éclairés ma conscience... Ceux là que je respecte et en qui j'ai confiance.
Continuez, continuez d'essayé de jouer avec ma personne.
Je constate une chose, ceux qui travaillent, se sacrifient, prennent des initiatives, ceux qui ne font que leur boulo d'une manière correct, ceux là s'attirent le mauvais oeil des feignants, des incapables, des gens qui ne servent à rien. Car oui, même nous, petits ADS que nous sommes, on peut en venir à faire de l'ombre à des titulaires.
Des titulaires de la connerie.
Vous allez faire quoi maintenant ? J'entends parler de mutations ? Tentez de me pourrir mon job pour mieux me faire courber l'échine face à votre déshonneur le plus total ?
Vous allez vous brisez les dents, je sais écrire...
Inscription à :
Articles (Atom)